La route vers la Coupe du monde 2026 dans la zone Afrique commence en novembre. Cependant, de nombreuses équipes africaines sont confrontées au problème de l’absence de stades répondant aux normes minimales fixées par la Confédération africaine de football (CAF). Par conséquent, elles doivent jouer leurs matches à domicile dans d’autres pays.
Selon le règlement de la CAF sur les stades, un stade doit remplir certains critères pour être classé dans la catégorie 1, 2, 3 ou 4 de la CAF. Ces critères comprennent la qualité de la pelouse, la taille et l’état des tribunes, les installations pour les équipes, les arbitres, les médias et les spectateurs, les systèmes d’éclairage et de sonorisation, les mesures de sécurité et d’urgence, et la disponibilité de sites d’entraînement.
Sur les 54 pays impliqués dans ces qualifications, 20 ne disposent pas de stades conformes à ces critères. Cela s’explique notamment par le manque de financement, d’entretien et de développement des infrastructures dans ces pays. Ils doivent donc chercher d’autres sites pour accueillir leurs matches.
Le Maroc est la destination la plus populaire pour ces équipes, car il offre huit stades approuvés par la CAF. L’Éthiopie, le Burkina Faso, la Guinée, le Niger, le Tchad, la Somalie, Sao Tomé et le Niger ont choisi de jouer leurs matches au Maroc.
Les autres pays qui ont offert leur hospitalité sont le Cameroun, l’Égypte, le Ghana et l’Afrique du Sud.
La liste des pays n’ayant pas de stade homologué est la suivante :
Burkina Faso, Guinée, Gambie, Niger, République centrafricaine, Soudan, Sierra Leone, Éthiopie, Botswana, Burundi, Eswatini, Guinée-Bissau, Kenya, Lesotho, Liberia, Namibie, Soudan du Sud, Sao Tomé, Ouganda, Zimbabwe.