Dans un climat de rumeurs incessantes, Samuel Eto’o a pris l’initiative de clarifier sa position face aux spéculations entourant une possible succession à Paul Biya. Face à cette vague de conjectures et aux répercussions néfastes qu’elles engendrent, Eto’o a publié un message clair et sans équivoque.
« Cette attention malsaine sur ma personne fait souffrir ma famille, effraie mes amis, entrave notre projet sportif et met ma sécurité en péril, » déclare-t-il, ouvrant son message par un ton ferme et poignant. Eto’o insiste sur le caractère injustifié et nuisible de cette attention excessive.
« Chers amis,
Que serais-je sans votre affection ? Je suis béni de compter mes amis par millions. Combien de légions êtes-vous pour faire rempart face à l’adversité qui me traque ? Vous plaidez ma cause quand les mensonges me harcèlent. Vous me défendez contre la diffamation qui veut m’abattre. Vous faites barrage quand la mauvaise foi m’accable. Je vous en remercie infiniment. »
Eto’o exprime sa gratitude envers ses supporters, reconnaissant leur rôle crucial dans la défense de son intégrité contre les attaques calomnieuses. Leur loyauté est pour lui une source inestimable de force et de motivation.
« J’ai consacré ma vie au football. Joueur depuis mon enfance jusqu’à l’âge adulte et, aujourd’hui, dirigeant sportif, j’ai donné le meilleur de moi-même. Élu à la tête de la Fecafoot, je m’efforce de relever notre football. Je travaille vingt heures par jour pour offrir à notre jeunesse les commodités qui ont manqué à ma génération. C’est un sens donné à ma vie que de transmettre et servir mes cadets. »
Dans cette déclaration, Eto’o revient sur son parcours exceptionnel, de joueur passionné à dirigeant sportif dévoué. Élu à la tête de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), il s’engage quotidiennement à améliorer le football camerounais, souhaitant offrir aux jeunes les opportunités qui lui ont manqué.
« Vous, qui m’aimez et m’appréciez, savez que je ne me cache pas pour exprimer mes idées. Oui, en 2018, j’ai voté pour le Président Paul Biya. Et je lui conserve mon soutien indéfectible. Je l’assume. Et non, je ne laisserai personne me priver de mes droits de citoyen. »
Eto’o réaffirme son soutien à Paul Biya et son droit d’expression politique, rejetant toute tentative de le priver de ses droits en tant que citoyen camerounais.
« Soyons clairs : la présidence de la Fecafoot n’est pas un tremplin pour accéder à la présidence de la République. Je le redis haut et fort : Moi, Samuel Eto’o fils, je ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun. Cette clarification me semble nécessaire pour que cesse cette focalisation malsaine sur ma modeste personne. Elle fait souffrir ma famille, fait peur à mes amis, entrave notre projet sportif et fait peser une menace sur ma sécurité. »
Avec une clarté sans ambiguïté, Eto’o met fin aux spéculations : il n’a aucune ambition présidentielle.
Cette mise au point est essentielle pour dissiper les rumeurs et protéger sa famille, ses amis et son projet sportif des conséquences néfastes de cette focalisation excessive.
« Soyons constructifs. Rêvons grand pour notre continent, donnons le meilleur de nous-mêmes chacun à la place qui est la sienne. Redonnons au football camerounais toute sa grandeur. »
En conclusion, Eto’o appelle à un effort collectif pour rêver grand et redonner au football camerounais toute sa grandeur. Chacun doit contribuer à sa manière pour construire un avenir prometteur pour le sport au Cameroun.
Cette mise au point de Samuel Eto’o n’est pas seulement un démenti, mais un appel à la rationalité et à la coopération pour un avenir meilleur du football camerounais.
En dissociant clairement sa mission actuelle de toute ambition politique, il cherche à recentrer les efforts sur l’amélioration du sport national, tout en protégeant ceux qui lui sont chers.













